Connaissez-vous le caviar de la santé naturelle ?

gelée royale

Vous connaissez sûrement la propolis, ce trésor de la ruche…

Encore plus élaborée que la propolis, il y a la gelée royale. C’est le produit le plus précieux de la ruche, le caviar de nos amies les abeilles !

Comme le suggère le terme de « gelée royale », elle est seulement réservée à la reine des abeilles… enfin presque ! Une exception est faite pour les larves au premier stade de leur existence. On leur accorde 180 millièmes de gramme par jour1. Ce privilège permet aux larves de multiplier leur poids par 1800 en 5 jours.

De son côté, grâce à la gelée royale, la reine peut vivre 6 ans contre 45 jours pour une abeille ouvrière2. C’est un record dans le monde animal. Durant sa longue existence, la reine est chargée de pondre toutes les larves de la ruche – 1 000 œufs par jour en saison environ3.

C’est simple : sans gelée royale, pas de reine, et sans reine, pas d’abeilles. D’où le rôle capital de la gelée royale dans la survie de la ruche. Et si c’était pareil pour notre santé ?

L’origine de la gelée royale

Passons aux choses sérieuses.

La gelée royale est produite par les glandes hypopharyngiennes et mandibulaires des jeunes abeilles nourricières. Ces abeilles peuvent en fabriquer environ 300 à 800 g par ruche et par année.

Au cours de sa vie, une abeille aura besoin de 180 mg de pollen avec une moyenne de 20 % d’azote pour fabriquer la fameuse gelée royale.

Une composition naturelle unique au monde

Comme la propolis, la composition chimique de la gelée royale est complexe et comprend de nombreux éléments. À noter, pour ceux qui ne connaissent pas encore, que la saveur de la gelée royale est plutôt âcre et acide avec un pH qui varie entre 3,7 et 3,9.

La composition chimique de la gelée royale est prodigieuse. Des études ont montré qu’à l’état naturel, sans transformation, elle contient des acides aminés, des lipides, des sucres rares, des minéraux, des vitamines, des polyphénols et des enzymes4.

Mais surtout, la gelée royale contient une substance unique au monde appelée acide 10-hydroxy-2-décénoïque ou plus simplement 10-HDA. La concentration en 10-HDA dans la gelée royale est un gage de qualité.

Le seul vrai gage de qualité : la gelée royale de type 1

L’origine contrôlée est très importante. Vous devez toujours acheter votre gelée royale chez quelqu’un qui est capable de vous dire précisément où elle est produite, que ce soit en France ou ailleurs.

Mais depuis 2016, la production de gelée royale est aussi réglementée au niveau mondial par la norme ISO 12824 qui établit 2 types de gelée royale :

  • Le type 1 : les abeilles se nourrissent naturellement et exclusivement avec du miel, du nectar et du pollen.
  • Le type 2 : la nourriture des abeilles est complétée artificiellement avec du sirop de sucre et des protéines.

Vous devez toujours choisir une gelée royale de type 1 qui est un gage d’authenticité.

La norme ISO 12824 exige aussi que la gelée royale de type 1 contienne une teneur en 10-HDA supérieure à 1.4%. C’est la teneur naturelle de la gelée royale et cela permet de garantir qu’elle n’a pas été diluée avec de l’eau ou autre chose.

Enfin, le label BIO est aussi très important pour garantir l’absence de pesticides.

C’est un produit de luxe très prisé par les connaisseurs

La gelée royale est considérée comme un produit rare et précieux depuis des temps immémoriaux.

Par exemple, dans l’Egypte antique, les abeilles étaient considérées comme des insectes sacrés et la gelée royale était consommée par les pharaons.

En Chine aussi, la gelée royale était considérée comme une substance divine. C’est pourquoi elle était consommée exclusivement par les empereurs.

Et il faut reconnaître qu’aujourd’hui encore, la gelée royale n’est utilisée que par les rares personnes initiées qui en connaissent le potentiel.

Laurent

[1] https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=gelee_royale_ps

[2] Professeur Joyeux, La gelée royale : intérêt en thérapeutique humaine, Lettre du Professeur Joyeux, 24 juin 2014.

[3] Ernst E, Marz R, Sieder C. A controlled multi-centre study of herbal versus synthetic secretolytic drugs for acute bronchitis. Phytomedicine 1997;4:287-293.

[4] Mykola H. Haydak, Journal of economic entomology 36, no 5 (1943): 778‑92.